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« La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. »

  • moncarnetlimougeaud
  • 17 sept.
  • 3 min de lecture

La période que nous vivons est exécrable et anxiogène. L’instabilité politique est poussée à son paroxysme avec des extrêmes qui appellent à la surenchère et, pour certains, réclament déjà la censure d’un gouvernement non encore installé. L’instabilité économique est accentuée par la dégradation de la notation de la France par une agence financière dont on a beau dénier la légitimité dans les discours, mais qui donne le LA sur lequel se calent Banque centrale et autres prêteurs pour renchérir le coût de l’argent prêté.

A cela s’ajoutent des conflits internationaux dont nous ne voyons pas l’issue, d’une violence destructrice qui nous renvoie à un passé guerrier que nous ne souhaitions pas revivre. Notre territoire en porte en lui les stigmates indélébiles qui nous rappellent que l’Homme peut à tout moment se muer en monstre d’inhumanité.

 

Dans ce chaos brownien, nous avons le sentiment que nous sommes pris dans une lessiveuse lancée à pleine allure de laquelle nous ne pouvons pas sortir. Les relations humaines en pâtissent au quotidien et nombre d’entre vous me témoignent d’un sentiment de peur et d’impuissance.

 

Car au milieu de tout cela, nous tous devons accomplir chaque jour nos missions respectives, contribuer un tant soit peu au pacte social, à ce qui fait le Nous et à ce qui fait société. En somme, il s’agit de trouver sa propre motivation individuelle pour sortir du lit le matin et contribuer au bien commun !

 

Dans un contexte tel que nous le vivons, il est toujours bon de revenir un peu aux fondamentaux. Au risque d’incommoder quelques âmes chatouilleuses, Aristote a défini l’Homme comme un animal social ou politique, non pour rabaisser la nature humaine mais pour expliquer la raison d’être de ce que nous appelons la Cité : c’est dans la nature humaine de s’assembler avec les autres pour survivre, c’est même consubstantiel à l’être humain.

C’est d’ailleurs grâce au langage, qualité humaine singulière, que la Cité peut se structurer car la communication entre individus les aide à s’allier aux autres.

C’est ici que se trouve le fondement du politique. Et parce que l’homme ou la femme considèrent l’autre comme son semblable, on peut faire société. On se crée des règles de vie et on les respecte réciproquement. Cela conditionne le bonheur, la justice, le respect des institutions…l’Homme en sort plus fort ou affaibli, selon les circonstances. Les interférences et autres désaccords provoqués ça ou là ne résistent pas à la raison d’être. Encore une fois : c’est dans la nature humaine de s’assembler avec les autres pour survivre. La foi me garde l’espérance et m’incite à penser qu’il y a toujours un chemin, même dans les moments les plus sombres.

 

Sans vanité aucune, j’ai le sentiment d’avoir accompli ma mission de maire jusqu’à présent, en toute humilité. Sans faire de promesses grandiloquentes ou non tenables. Avec le souci permanent de l’euro justement dépensé. La multitude de projets et de chantiers réalisés ont fait bouger les lignes. Je n’ai rien pu faire seul. J’ai donné les moyens à d’autres de s’accomplir à travers des réalisations qui laisseront une empreinte durable dans la vie de notre Cité. J’ai géré les vents contraires parfois avec rudesse, mais toujours dans le souci de défendre les seuls intérêts des limougeauds. Ainsi va la vie.

 

On m’a élu maire car je n’appartenais pas au sérail politicien. Ce n’est pas maintenant que j’aspire à le rejoindre. Je laisse cela à d’autres qui y naviguent avec délectation. Je n’entre pas dans la culture de la petite phrase et de la calomnie facile. La presse et les dîners en ville semblent obsédés par ma décision de candidature ou non aux prochaines municipales. On voudrait faire croire que la page est déjà tournée et que je suis esseulé. Je tiens à rassurer les éventuels crédules, il n’en est rien et mon agenda est toujours aussi infernal.

 

Et puis cela n’intéresse pas les gens que je croise au quotidien. Vraiment. Ils ont bien d’autres préoccupations et d’autres inquiétudes. Nous sommes en septembre, à six mois des élections et n’en déplaise à certains, je ne suis sensible à aucun oukase. Je déciderai quand le temps sera venu pour moi de le faire.

« La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. » a dit Camus. Puisse cette sentence aider quelques mauvais génies à mieux occuper leur temps.

 

 

 
 
 

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