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« la parole guérit la colère. » (Eschyle)

Les français se sont exprimés hier pour désigner le candidat qu’ils souhaitent voir présider à la destinée de notre pays pour les cinq prochaines années. Le contexte sanitaire et international, particulièrement complexe et anxiogène, a sans doute joué pour beaucoup dans le résultat de ce premier tour. Certains de nos concitoyens ont souhaité privilégier la sécurité des orientations déjà en place, là où d’autres ont exprimé un vote plus contestataire. Ce dernier a gagné largement nos campagnes et nombre de quartiers dits prioritaires, envoyant un message aux décideurs politiques, dont je suis, qu’il faut entendre. Cela renforce voire décuple ma volonté à poursuivre le travail engagé pour redonner à ces quartiers, qui ont été délaissés durant des décennies, un cadre de vie agréable et la dignité due à chaque concitoyen. Cela conforte notre ambition, qui se concrétise notamment dans la Cité éducative de Beaubreuil que nous venons de doter d’un budget, à mobiliser dès le plus jeune âge tous les dispositifs qui garantisse l’égalité des chances de réussir et de s’épanouir.

Au milieu de ce mouvement brownien, il nous faut faire des choix. Des choix lucides et responsables, pour ne pas dire rationnels. Nous le savons, les français ont un rapport très complexe à la politique. Point besoin de leur dire ce qu’ils doivent penser ou faire, leur choix est avant tout individuel, dans le secret de l’isoloir. Ils rêvent d’un chef omnipotent et enfantent d’un tourbillon à l’italienne. Ils pensent traduire dans l’urne un mal-être qui ne pourrait conduire qu’à accentuer divisions et ressentiments. Quand l’émotion prend le pas sur la raison, gare aux lendemains qui déchantent !

De Gaulle nous a rappelé qu’« Il y a en France beaucoup de familles spirituelles. Cela a toujours été ainsi. C’est là notre génie ». C’est une chose acquise, il n’est pas de sujet qui ne trouve pas sa part de soubresauts, de controverses, de pétitions. Mais à tous ceux qui seraient tentés de donner dans quinze jours à notre pays une leçon qu’il ne mérite décidément pas, je dis : un optimiste trouve des moyens, un pessimiste trouve des excuses. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe, au nom d’un jusqu’au-boutisme insensé, de rajouter une crise politique à une crise mondiale et financière. Notre nation est solide et a su prouver qu’elle était formidablement solidaire ces derniers mois.

C’est pour toutes ces raisons et parce que je ne souhaite pas rajouter de la confusion à la confusion. J’appelle à reconduire Emmanuel Macron pour un second mandat et place en lui toute ma confiance pour rebâtir une unité fraternelle au cœur de nos territoires et un nouveau pacte social qui rétablisse au plus vite l’espérance dans la vie de chacun d’entre nous.

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