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Ethique et politique : les exemples du contournement Est et de l’entrée de ville aux Casseaux

Je n’ignore pas que nous sommes entrés, depuis le 1 er septembre, dans la période pré-électorale. Elle réclame mesure et pondération. Que nous n’ayons pas tous la même sensibilité, soit, ni les mêmes préférences idéologiques passe encore, mais que la réalité soit déformée au point que la présentation exprimée n’ait plus qu’une relation distordue et tronquée avec les faits concrets, réels, comme cela l’a été à propos du projet du contournement Est, où nous n’avons pas été consultés, ou d’entrée de ville des Casseaux, où le projet de Limoges a été ignoré, est tout bonnement sidérant.

J’y vois trois principes à l’œuvre : l’envie, le mensonge et la calomnie.

Et je citerais volontiers le général De Gaulle : « L’envie est notre vice national, c’est le pire des péchés capitaux, celui qui a jeté les anges en enfer parce qu’ils en voulaient à Dieu de leur être supérieur. C’est pire que l’orgueil, l’orgueil a une certaine noblesse, l’envie est le sentiment des vaincus et des haineux, c’est le crime de Caïn contre Abel, de celui qui a tout raté et qui tue le voisin parce qu’il a réussi, c’est la colère des perdants. » Et le philosophe et ancien ministre Luc Ferry d’ajouter : « De Gaulle avait raison, l’envie et la jalousie occupent dans notre démocratie une place envahissante…Si un voisin sort du lot, « l’homo democraticus » ne manquera pas d’inventer, pour expliquer son succès, des raisons qui le rassurent tout en abaissant l’autre. Celui qui envie quelqu’un d’autre est prêt à faire des choses qui leur nuiront à tous les deux du moment que ça réduit le décalage entre eux. Cette envie haineuse, finit par avoir comme vecteur permanent la calomnie dont le but est d’entretenir des accusations des attaques et ou des médisances visant à porter atteinte à l’honneur de l’autre et se construit sur le mensonge. »

Pour ce qui est du dossier du contournement Est, je reste encore sidéré que jamais le président du département et sa majorité n’aient organisé des réunions de concertation sur ce projet avec les maires concernés et notamment le maire de la ville centre vers laquelle il était prévu de diriger encore des poids lourds. Que l’on nous transmette un projet de délibération, sans avoir transmis le rapport environnemental de la DREAL, est une dissimulation d’information inacceptable.

Prendre - avant de nous prononcer - l’avis des élus des communes traversées relevait pour nous, au sens éthique, du devoir communautaire que nous avions voté et signé dans le cadre du pacte de gouvernance. Trop d’absence d’informations, trop de dissimulations, trop de manquements aux devoirs des charges de l’exécutif responsable de ce dossier ont conduit au résultat que l’on connaît. J’ai été sidéré de me voir mis en accusation par un élu qui n’avait rempli aucun des devoirs de sa charge.

Pour ce qui est de l’entrée des Casseaux parlons simplement. 1993 est la date de la première étude lancée, par la ville. La transmission de la compétence voirie à l’agglomération va conduire à un imbroglio que devraient connaître ceux qui étaient élus à l’époque : la ville est propriétaire du terrain mais l’agglomération est responsable de la voirie. Il ne peut y avoir de programme sans accord de l’exécutif de l’agglomération. Le projet voté en 2013, concernant un parking relais l’était dans le cadre de l’agglomération qui seule pouvait le mettre en œuvre. Sa non-réalisation relève d’une décision communautaire. La remise en étude du transport collectif signait de facto la suspension voire l’arrêt de ce projet par ceux-là même qui en accusent aujourd’hui l’exécutif de la ville.

Toutes les propositions faites par la ville ont reçu jusqu’en 2018 une fin de non-recevoir par l’agglomération. Ce n’est que lors des négociations pour un passage en Communauté Urbaine que nous avons enfin pu négocier l’implantation du Crédit Agricole avec un bâtiment moderne, éco-responsable, esthétique et marquant l’entrée de ville, accompagné de son village de start-up. Toutes les autres éventualités avaient été rejetées ou devenues non réalisables. Conserver 300 emplois et en créer une centaine supplémentaire, tout en mobilisant le tissu économique productif dans l’industrie du futur, voilà notre engagement.

Il n’y a pas de vertu qui ne puisse être atteinte par la calomnie. Calomniez, calomniez il en, restera toujours quelque chose : cela ressemble étrangement à des comportements mortifères pour notre démocratie pour notre République, en un mot anti-éthiques.

Ainsi va le monde.

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