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Budget : la quadrature du cercle


J’ai été élu maire de Limoges sur un programme, réfléchi et travaillé avec l’ensemble de mes colistiers et fondé sur des prévisions, budgétaires notamment. Je ne vais pas entrer ici dans le détail de ce programme : les Limougeauds jugeront le travail de mon équipe sur pièces. Au-delà de son contenu, nous étions – et nous sommes toujours – guidés par une ambition : redonner à Limoges le lustre, l’éclat et l’attrait de la capitale régionale qu’elle reste, en dépit du mauvais coup porté par le pouvoir socialiste d’assimiler le Limousin à une sous-région de l’Aquitaine.


Qu’importe ! Pour bien administrer une ville, il faut aimer ses habitants, être à leur écoute, porter leurs espoirs. C’est ce que nous efforçons de faire. A la fin du mandat que vous nous avez confié – au terme de 102 années monocolores -, on pourra certainement nous reprocher des choses car nous ne sommes pas parfaits. Mais pas d’avoir ignoré nos concitoyens limougeauds, pas de nous être enfermés dans la mairie comme dans une tour d’ivoire, pas d’avoir passé sous silence nos débats et travaux, pas de nous être endormis sur le métier, comme d’autres avant nous…


Je ne veux pas polémiquer ici : les chiens aboient, la caravane passe et c’est l’essentiel. Mais à quel prix ! Au lendemain de la débâcle enregistrée aux municipales en 2014, le pouvoir parisien a sorti son gros bâton pour punir les villes d’avoir renvoyé ses notables locaux à la maison. Limoges n’a malheureusement pas échappé à la vindicte socialiste : en quatre ans, de 2014 à 2017, la ville voit ainsi ses dotations baisser de 11 millions d’euros ! Soit – 10% par an, cumulés sur quatre ans ! C’est considérable, d’autant que, parallèlement, certaines dépenses courantes et incompressibles continuent d’augmenter : les charges de personnel de la ville par exemple croissent automatiquement de 2,2%. Cela sans compter l’augmentation strictement électoraliste du point d’indice des fonctionnaires que vient d’annoncer le gouvernement et qui se traduit, pour la ville de Limoges, par une note de 900.000 euros par an ! Sans compter non plus la désastreuse réforme des rythmes scolaires de M. Peillon qui pèse pour 1,5 millions d’euros sur le contribuable.


J’ai donc demandé aux services de la ville des efforts drastiques cette année pour arriver à boucler le budget que je présenterai jeudi. Comme il n’est pas question de faire supporter au contribuable limougeaud les effets de cette politique de Gribouille - il aurait été facile d’augmenter les impôts, je ne le fais pas, ou de diminuer le personnel municipal, je m’y refuse -, nous sommes contraints de faire des choix, de diminuer des subventions – aux clubs sportifs professionnels par exemple, ou encore de supprimer certaines manifestations. J’aurai l’occasion d’y revenir.


Une chose est certaine : ce soir connectez-vous sur le site internet de la ville. Vous pourrez y suivre l’intégralité du débat budgétaire – ce qui ne se faisait pas auparavant – et constater de visu les contorsions de l’opposition pour faire retomber sur la majorité les conséquences de l’incurie gouvernementale…

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